lundi 21 janvier 2008



CHANTS

Un sort adverse nous sépare-t-il coya (1) ?
Une illsuion des sens nous sépare-t-elle, ñusta (2) ?
Es-tu, ma chère Siella (3), une fleur de Chinchiraina ?
Ainsi je voudrais te porter dans ma tête, dans mon cœur.
Tu es mensonge comme le miroir des eaux,
Tu es tromperie comme le reflet du lac.

(Publié par Huaman Poma de Ayala (Don Felipe), XVIIe siècle, Nueva coronica y buen gobierno)

(1) : femme noble
(2) : fille noble
(3) : nom de fleur

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