jeudi 31 janvier 2008

Un peu de bruit pour rien

Le portrait du Che fait débat
Polémique. Réactions après un article de «Marianne» niant la paternité du cliché à Korda.
Vincent Noce
QUOTIDIEN : jeudi 31 janvier 2008


Artistes et spécialistes venus de Cuba et des Etats-Unis à Montréal pour le vernissage d’une exposition de référence sur l’histoire de l’art à Cuba, s’indignent d’un article de Marianne affirmant, six ans après sa mort, qu’Alberto Korda n’était pas l’auteur de la photo légendaire du Che. Cette image prise en 1960 lors d’un meeting à La Havane, après l’explosion d’un cargo d’armes attribuée à la CIA, a été vendue dans le monde sept ans plus tard par l’éditeur italien Feltrinelli, suite à la mort tragique du Che en Bolivie.

Planche. Dans son numéro du 20 octobre 2007, Mariannesoutient un certain Juan Vives, qui se pose comme le vrai auteur d’une photo qu’il aurait confiée à Feltrinelli lors de sa venue en 1967. Lequel aurait demandé à Korda de la retoucher. Il aurait même adressé une lettre d’excuses à Vives pour se l’être appropriée.

On se demande pourquoi Korda aurait agi ainsi, puisqu’il n’a ni touché ni revendiqué un centime, avant de commencer à récupérer ses droits, une vingtaine d’années plus tard, lors d’un procès contre Swatch puis contre Smirnoff. Dont il a versé le montant à un hôpital pour enfants de l’île. A l’expo de Montréal, on trouve un petit document : la planche contact du film de Korda du 4 mars 1960, sur laquelle, à côté de la photo de Fidel publiée le lendemain en une de son journal, Revolución, figure la fameuse photo du Che, recadrée au crayon rouge par l’auteur. «La photo, déjà recadrée, a été tirée le jour même, parmi celles proposées au journal, ce qui exclut toute possibilité de manipulation», indique un galeriste de Los Angeles, Darrel Couturier.

Ange. Rufino del Valle, de la photothèque de La Havane, s’indigne : «Cette photo a été publiée deux fois dès 1961 par Revolución (1)», ce qui contredit totalement le récit de Marianne. Vives a été qualifié d’«affabulateur» par Pierre Kalfon, auteur d’une biographie du Che.

Ce que Marianne ne dit pas, c’est que son seul «témoin» a publié des ouvrages, en collaboration avec le signataire de l’article, prétendant que, agent secret, il aurait été surnommé «l’ange exterminateur» pour avoir exécuté des opposants en nombre, qu’Allende aurait été tué par un agent cubain, ou encore que l’armée cubaine aurait organisé l’exode forcé de milliers d’enfants du Sahara-Occidental pour les livrer à la prostitution ! Quant à la prétendue lettre d’excuses de Korda, malheureusement il l’aurait jetée.

«La photographie, déplore Jeff Rosenheim, conservateur au Met de New York, se prête à ces ragots. On a raconté que la célèbre photo, de Capa, du brigadiste tué lors de la guerre civile en Espagne, avait été montée, ou prise par sa petite amie. Richard Whelan, qui a fait cinquante ans de recherches, a démontré que c’était entièrement faux… Et la semaine dernière, la rumeur était encore en une du New York Times. Jamais, la puissance des images n’a été aussi forte. Mais jamais, les procédés n’ont autant permis de manipuler la photographie. Sa vérité documentaire s’évanouit».


(1) Paris Match a publié une copie du journal.

Avant le passage à la Compil lundi vers 22h






ENZO ENZO / Georges MOUSTAKI : Donne du rhum à ton homme - Taratata
ENZO ENZO / Georges MOUSTAKI : Donne du rhum à ton homme - Taratata

Entre COPIAPO & VALLENAR





Buenos tardes,



Il faut avouer qu Ernesto avait bien choisi le parcours de son voyage.

Des sommets andins verdoyants aux zones desertiques, les paysages sont de toute beaute.





DIMANCHE 27/01/08



Les renseignements, donnes a IQUIQUE, concernant l etat des routes se sont averes pour une fois exacts.

En effet, sur pres de 80 kms , la route principale en refection nous a oblige a circuler sur une piste parallele asphaltee a la va vite. La “Main du desert” etait la pour nous prevenir. (Sculpture geante d une main, surprenante en plein desert).

C est la premiere fois que le desert change de teinte; passant des variantes de couleur ocre a rose.

Repas pris dans une “posada” perdue au milieu de nulle part, un motard s arrete a notre hauteur et nous demande si Claude LEINER est a l interieur!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Quelle surprise, d autant plus que ce motard, Jorge LIRA, et Claude s etaient rencontres a l aeroport d AMSTERDAM trois semaines avant.

Petite entorse au parcours (Nous reviendrons sur nos pas pour le recuperer) , nous bifurquons pour la nuit,en direction de l ocean Pacifique afin de rafraichir nos carcasses. Une fois de plus, les dieux du voyage nous ont oriente vers un endroit paradisiaque. TAL TAL.



LUNDI 28/01/08



Le desert n en finit pas de nous emerveiller. A 40 kms au nord de CHAÑARAL, cette partie du desert est particulierement remarquable par la douceur et la variete de ses tons pastels qui pourraient inspirer les amateurs de peinture.

Depuis quelques centaines de kilometres parcourus dans ces contrees, le mineral a pris le dessus sur le vegetal.Pas la moindre trace visible de plantes ou d animaux, si ce n est quelques rares rapaces.

Nous longeons l Ocean aux cotes dechirees et en profitons encore une fois pour se rafraichir et ce malgre les meduses. Petite particularite, celles ci ne sont pas urticantes????.

Repas du soir, le chef RORO, nous propose une Julienne de legumes, revenue au beurre, accompagnee de demi saucisse piquante et pour finir du fromage en TUBE au gout “Au dela du reel”, le tout arrose d eau micropuree.

Il faut dire que depuis le depart les legumes sont rares et que les pantalons sont de plus en plus larges.



MARDI 29/01/08



Surprise: en quelques kilometres le desert laisse la place a une vallee verdoyante aux allures de Provence entre oliviers et melons.

Ce n etait qu un oasis car le mineral redevient vite notre univers de roulage.

Les routes sont toujours aussi rectilignes, ce qui n enlevent pas leur dangerosite.

En preuve, les innombrables petit autels a la memoire des disparus d accident de la route. On en a compte jusqu a 12 sur 10 kilometres. Donc la prudente est de rigueur.

Nous profitons de chaque ravitaillement en carburant pour faire le plein de nos reserves d eau et occasionnellement faire la lessive et vaisselle.

Les machines fonctionnent toujours bien et le moral des troupes est comme le temps: au Beau fixe



hasta la vista





Et n oubliez pas, venez nous visiter sur:

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Los tres Mousqueteros

mardi 29 janvier 2008






El papagayo verde y amarillo,
el papagayo verde y azafrán,
me dijo «fea» con su habla gangosa
y con su pico que es de Satanás.

Yo no soy fea, que si fuese fea,
fea es mi madre parecida al sol,
fea la luz en que mira mi madre
y feo el viento en que pone su voz,
y fea el agua en que cae su cuerpo
y feo el mundo y El que lo crió.

El papagayo verde y amarillo
el papagayo verde y tornasol,
me dijo «fea» porque no ha comido
y el pan con vino se lo llevo yo,
que ya me voy cansando de mirarlo
siempre colgado y siempre tornasol.

(Del libro Ternura)





Tengo de llegar al Valle
que su flor guarda el almendro
y cría los higuerales
que azulan higos extremos,
para ambular a la tarde
con mis vivos y mis muertos.

Pende sobre el Valle, que arde,
una laguna de ensueño
que lo bautiza y refresca
de un eterno refrigerio
cuando el río de Elqui merma
blanqueando el ijar sediento.

Van a mirarme los cerros
como padrinos tremendos,
volviéndose en animales
con ijares soñolientos,
dando el vagido profundo
que les oigo hasta durmiendo,
porque doce me ahuecaron
cuna de piedra y de leño.

Quiero que, sentados todos
sobre la alfalfa o el trébol,
según el clan y el anillo
de los que se aman sin tiempo
y mudos se hablan sin más
que la sangre y los alientos.

Estemos así y duremos,
trocando mirada y gesto
en un repasar dichoso
el cordón de los recuerdos,
con edad y sin edad,
con nombre y sin nombre expreso,
casta de la cordillera,
apretado nudo ardiendo,
unas veces cantadora,
otras, quedada en silencio.

Pasan, del primero al último,
las alegrías, los duelos,
el mosto de los muchachos,
la lenta miel de los viejos;
pasan, en fuego, el fervor,
la congoja y el jadeo,
y más, y más: pasa el Valle
a curvas de viboreo,
de Peralillo a La Unión,
vario y uno y entero.

Hay una paz y un hervor,
hay calenturas y oreos
en este disco de carne
que aprietan los treinta cerros.
Y los ojos van y vienen
como quien hace el recuento,
y los que faltaban ya
acuden, con o sin cuerpo,
con repechos y jadeados,
con derrotas y denuedos.

A cada vez que los hallo,
más rendidos los encuentro.
Sólo les traigo la lengua
y los gestos que me dieron
y, abierto el pecho, les doy
la esperanza que no tengo.

Mi infancia aquí mana leche
de cada rama que quiebro
y de mi cara se acuerdan
salvia con el romero
y vuelven sus ojos dulces
como con entendimiento
y yo me duermo embriagada
en sus nudos y entreveros.

Quiero que me den no más
el guillave de sus cerros
y sobar, en mano y mano,
melón de olor, niño tierno,
trocando cuentos y veras
con sus pobres alimentos.

Y, si de pronto mi infancia
vuelve, salta y me da al pecho,
toda me doblo y me fundo
y, como gavilla suelta,
me recobro y me sujeto,
porque ¿cómo la revivo
con cabellos cenicientos?

Ahora ya me voy, hurtando
el rostro, porque no sepan
y me echen los cerros ojos
grises de resentimiento.

Me voy, montaña adelante,
por donde van mis arrieros,
aunque espinos y algarrobos
me atajan con llamamientos,
aguzando las espinas
o atravesándose el leño.

(Del libro Poema de Chile)

A la vôtre!!!





On a reçu cette chope et ce soleil pour accompagner cette belle photo

Recuerdo gestos de criaturas
y eran gestos de darme el agua.

En el Valle de Río Blanco,
en donde nace el Aconcagua,
llegué a beber, salté a beber
en el fuete de una cascada,
que caía crinada y dura
y se rompía yerta y blanca.
Pegué mi boca al hervidero,
y me quemaba el agua santa,
y tres días sangró mi boca
de aquel sorbo del Aconcagua.

En el campo de Mitla, un día
de cigarras, de sol, de marcha,
me doblé a un pozo y vino un indio
a sostenerme sobre el agua,
y mi cabeza, como un fruto,
estaba dentro de sus palmas.
Bebía yo lo que bebía,
que era su cara con mi cara,
y en un relámpago yo supe
carne de Mitla ser mi casta.

En la Isla de Puerto Rico,
a la siesta de azul colmada,
mi cuerno quieto, las olas locas,
y como cien madres las palmas,
rompió una niña por donaire
junto a mi boca un coco de agua,
y yo bebí, como una hija,
agua de madre, agua de palma.
Y más dulzura no he bebido
con el cuerno ni con el alma.

A la casa de mis niñeces
mi madre me traía el agua.
Entre un sorbo y el otro sorbo
la veía sobre la jarra.
La cabeza más se subía
y la jarra más se abajaba.
Todavía yo tengo el valle,
tengo mi sed y su mirada.
Será esto la eternidad
que aún estamos como estábamos.

Recuerdo gestos de criaturas
y eran gestos de darme el agua.

(Del libro Tala)





Madre mía, en el sueño
ando por paisajes cardenosos:
un monte negro que se contornea
siempre, para alcanzar el otro monte;
y en el que sigue estás tú vagamente,
pero siempre hay otro monte redondo
que circundar, para pagar el paso
al monte de tu gozo y de mi gozo.

Mas, a trechos tú misma vas haciendo
el camino de burlas y de expolio.
Vamos las dos sintiéndonos, sabiéndonos,
mas no podemos vernos en los ojos,
y no podemos trocarnos palabra,
cual la Eurídice y el Orfeo solos,
las dos cumpliendo un voto o un castigo,
ambas con pies y con acento rotos.

Pero a veces no vas al lado mío:
te llevo en mí, en un peso angustioso
y amoroso a la vez, como pobre hijo
galeoto a su padre galeoto,
y hay que enhebrar los cerros repetidos,
sin decir el secreto doloroso:
que yo te llevo hurtada a dioses crueles
y que vamos a un Dios que es de nosotros.

Y otras veces ni estás cerro adelante,
ni vas conmigo, ni vas en mi soplo:
te has disuelto con niebla en las montañas,
te has cedido al paisaje cardenoso.
Y me das unas voces de sarcasmo
desde tres puntos, y en dolor me rompo,
porque mi cuerpo es uno, el que me diste,
y tú eres un agua de cien ojos,
y eres un paisaje de mil brazos,
nunca más lo que son los amorosos:
un pecho vivo sobre un pecho vivo,
nudo de bronce ablandado en sollozo.

Y nunca estamos, nunca nos quedamos,
como dicen que quedan los gloriosos,
delante de su Dios, en dos anillos
de luz, o en dos medallones absortos,
ensartados en un rayo de gloria
o acostados en un cauce de oro.

O te busco, y no sabes que te busco,
o vas conmigo, y no te veo el rostro;
o en mi tú vas, en terrible convenio,
sin responderme con tu cuerpo sordo,
siempre por el rosario de los cerros,
que cobran sangre por entregar gozo,
y hacen danzar en torno a cada uno,
¡hasta el momento de la sien ardiendo,
del cascabel de la antigua demencia
y de la trampa en el vórtice rojo!

(Del libro Tala)

Todavía, Miguel, me valen,
como al que fue saqueado,
el voleo de tus voces,
las saetas de tus pasos
y unos cabellos quedados,
por lo que reste de tiempo
y albee de eternidades.

Todavía siento extrañeza
de no apartar tus naranjas
ni comer tu pan sobrado
y de abrir y de cerrar
por mano mía tu casa.

Me asombra el que, contra el logro
de Muerte y de matadores,
sigas quedado y erguido,
caña o junco no cascado
y que, llamado con voz
o con silencio, me acudas.

Todavía no me vuelven
marcha mía, cuerpo mío.
Todavía estoy contigo
parada y fija en tu trance,
detenidos como en puente,
sin decidirte tú a seguir,
y yo negada a devolverme.

Todavía somos el Tiempo,
pero probamos ya el sorbo
primero, y damos el paso
adelantado y medroso.
Y una luz llega anticipada
de La Mayor que da la mano,
y convida, y toma, y lleva.

Todavía como en esa
mañana de techo herido
y de muros humeantes
seguirnos, mano a la mano,
escarnecidos, robados,
y los dos rectos e íntegros.

Sin saber tú que vas yéndote,
sin saber yo que te sigo,
dueños ya de claridades
y de abras inefables
o resbalamos un campo
que no ataja con linderos
ni con el término aflige.

Y seguirnos, y seguimos,
ni dormidos ni despiertos,
hacia la cita e ignorando
que ya somos arribados.
Y del silencio perfecto,
y de que la carne falta,
la llamada aún no se oye
ni el Llamador da su rostro.

¡Pero tal vez esto sea
¡ay! amor mío la dádiva
del Rostro eterno y sin gestos
y del reino sin contorno!

(Del libro Lagar)





Culmina con la «Despedida», en que Mistral explica la intención de su legado poético: «Ya me voy porque me llama / un silbo que es de mi Dueño / (...)Yo bajé para salvar / a mi niño atacameño / y por andarme la Gea / que me crió contra el pecho / (...) Sentí el aire, palpé el agua / y la Tierra. / Y ya regreso».





CORDILLERA




« […] ¡ Carne de piedra de la América,
halalí de piedras rodadas,
sueño de piedra que soñamos,
piedras del mundo pastoreadas;
enderezarse de las piedras
para juntarse con sus almas!
¡ En el cerco del valle de Elqui,
en luna llena de fantasma,
no sabemos si somos hombres
o somos peñas arrobadas!




Vuelven los tiempos en sordo río
y se les oye la arribada
a la meseta de los Cuzcos
que es la peana de la gracia.
Silbaste el silbo subterráneo
a la gente color del ámbar;
te desatamos el mensaje
enrollado de salamandra;
y de tus tajos recogemos
nuestro destino en bocacanada.


Aquatinte numérique originale, G.AdC

¡ Anduvimos como los jijos
que perdieron signo y palabra, como beduino o ismaelita,
como las peňas hondeadas,
vagabundos envilecidos,
gajos pisados de vid santa,
hasta el día de recobrarnos
como amantes que se encontraran ! […] »





CORDILLÈRE



« Chair pétrifiée de l’Amérique,
hallali de pierre éboulée,
rêve de pierre, notre rêve,
pierres du monde avec leurs pâtres ;
pierres qui se dressent d’un coup
afin de s’unir à leurs âmes !
Dans la vallée close d’Elqui,
par pleine lune de fantôme,
nous doutons : sommes-nous des hommes
ou bien des rochers en extase !




Les temps reviennent, fleuve sourd,
et on les entend aborder
du Cuzco la meseta, marches
grimpant à l’autel de la grâce.
Sous la terre tu as sifflé
pour le peuple à la peau ambrée;
ton message, nous le dénouons
enveloppé de salamandre;
et dans tes brèches, par bouffées,
nous recueillons notre destin.




Nous avons marché tels les fils
qui ont perdu signe et parole
le Bédouin ou l’Ismaélite
ou les blocs lancés par la fronde,
vagabonds de la déchéance,
grains piétinés de vigne sainte,
jusqu’au jour où nous revenons
à nous, comme amants se retrouvent. »

Gabriela Mistral, « Cordillera », in D’amour et de désolation (anthologie poétique), Orphée/La Différence, 1989, pp. 98-99. Traduit de l’espagnol (Chili) par Claude Couffon.

AraRoRomis se prend pour Hannibal Lecter?



A vous de juger

Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs) est un film américain, réalisé par Jonathan Demme en 1990 et sorti en 1991. Le film est l'adaptation du deuxième opus d'une tétralogie écrite par Thomas Harris, les trois autres romans ayant aussi été transposés au cinéma : Dragon rouge (Red Dragon) se déroule avant Le Silence des agneaux, Hannibal en est la suite et Hannibal Lecter : les origines du mal (Hannibal Rising), comme son nom l'indique, revient sur les causes du cannibalisme chez Hannibal adolescent.

lundi 28 janvier 2008

Amis du Club des poêtes bonjour




Cordillère

« Chair pétrifiée de l’Amérique, / hallali de pierre éboulée, / rêve de pierre, notre rêve, / pierres du monde avec leurs pâtres ; / pierres qui se dressent d’un coup / afin de s’unir à leurs âmes ! / Dans la vallée close d’Elqui, / par pleine lune de fantôme, / nous doutons : sommes-nous des hommes / ou bien des rochers en extase !

Les temps reviennent, fleuve sourd, / et on les entend aborder / du Cuzco la meseta, marches / grimpant à l’autel de la grâce. / Sous la terre tu as sifflé / pour le peuple à la peau ambrée; / ton message, nous le dénouons / enveloppé de salamandre; / et dans tes brèches, par bouffées, / nous recueillons notre destin. »

Gabriela Mistral (1889-1957) - Prix Nobel 1945, « Cordillera », éditions Orphée/La Différence, 1989. Traduit de l’espagnol (Chili) par Claude Couffon.



Le saviez-vous?



De son vrai nom Lucila Godoy, Gabriela Mistral a choisi son pseudonyme par admiration pour l'auteur de Mireille ("Poème de Mistral, odeur de sillon frais/nouvellement tracé dans la matin/Je me suis enivrée à t'aspirer").
Elle fut professeur d'école, diplomate et poète, la première femme d'Amérique Latine à recevoir le prix Nobel de littérature en 1945 et la première femme chilienne à avoir représenté son pays devant l’Assemblée des Nations Unies.
Elle est quasi totalement inconnue en France alors même que c'est une des grandes célébrités de son pays, le Chili
Elle est née le 7 avril 1889 dans un petit bourg entre Cordillère des Andes et Pacifique, au nord du Chili. La beauté de ce lieu la marquera très profondément et imprègnera sa poésie. Elle devient professeur d'histoire, puis de langue et de littérature. En 1914, elle envoie trois sonnets à un concours, et c'est le début de son succès. A noter, un poste de professeur à Punta Arenas qui lui révèle un tout autre visage de son pays, là où "seuls les morts sont allés plus loin". Son amour de jeunesse se suicida (mais c'était semble-t-il un jeune homme assez insignifiant). Elle aurait eu un autre amour vers la trentaine mais dont son œuvre ne porte pas trace.
C'était une immense lectrice et une correspondante assidue. A partir de 1914, elle connaît un succès foudroyant. Elle fait ensuite un long séjour au Mexique, se rend aux États-Unis et revient au Chili en 1925. A partir de 1932, elle mène une carrière diplomatique et devient consul du Chili. Elle reçoit le prix Nobel en 1945 et meurt le 10 janvier 1957.

bibliographie sommaire en espagnol
Sonetos de la muerte, 1914,
Desolación, 1922,
Ternura, 1924,
Tala, 1938.
Poesías Completas, 1958

En français, un vide désolant ! On peut citer :
Poèmes, trad. de l'espagnol par Roger Caillois , postface de Roger Caillois.Édition bilingue, Gallimard, 1946
D'amour et de désolation, petite collection Orphée/La Différence, 1997
Poèmes choisis, Rombaldi, 1967

Sur Gabriela Mistral :
Mathilde Pomès, Gabriela Mistral, 1976, collection Poètes d'Aujourd'hui, Seghers, 1976
Volodia Teitelboim, Gabriela Mistral, publique et secrète, L'harmattan, 2003.

Une belle page (en espagnol)
Une autre en anglais sur le site du Prix Nobel
Une belle page (en anglais) avec une biblio en espagnol plus complète
Une biographie détaillée (en espagnol)
En français, une très belle page sur le site Terres de Femmes

En direct du Chili


Hola amigos, Enfin de retour sur la toile,

ces derniers jours, la strategie a ete de mise car il nous a fallu conjuguer dans le planning journalier, la chaleur torride, le relief, le vent, pour faire effectuer a nos montures, les kilometres dans les meilleures conditions posibles.



MERCREDI 23/01/08



La presque totalite de la matinee dans un cyber café pour donner des nouvelles , il est vrai que transmettre des photos d ici, demande pas mal de patience!!!!!!!!

Depart illico pour la frontiere ou les documents administratifs se recuperent a la barraque a frites, juste avant le poste de douane?????????????????????????????

Coups de tampons, remplissage de papiers, controle des services sanitaires, qui nous confisquent les bananes, car ils ont peur que la mouche peruvienne ne vienne coloniser le CHILI. Bien sur , nous preferons les enfourner, n aimant pas le gachis.

C est fou!!!!!! meme les mouches s arretent a la douane!!!!!!!!!!!!!

Rencontre de Yves , le pizzaiolo d ARICA, qui a egalement connu Eric et Alain, le mois dernier. Merci pour l acceuil qu il nous a reserve, lui et son epouse Pamela.

Nuit dans une usine de transformation de guano.





JEUDI 24/01/08



Surprise sur la route car la carte que nous detenons, ne nous signalent pas les reliefs existants.

Nous passons du niveau de la mer a 1300 m sur un vingtaine de kms.

Le probleme supplementaire est que la chaleur rencontrée n est pas celle de la cordillere.

Ici, a partir de 11h00, c est la canicule.

Donc prudence: huile deux temps dans l essence pour eviter les serrages et surtout arret pendant les heures les plus chaudes de la journee.

Le vent souleve le sable qui vient cingler les visages. Il ne manquait plus que ca!!!!!!!

Ca nous aidera a enlever les peaux mortes de nos coups de soleil!

Mesdames, vous qui voulez conserver votre teint de jeune fille, nous vous engageons a suivre les traces d Ernesto surtout entre cordillere et desert.

Meme que l apres midi, le drapeau tricolore ornant le side russe s est envole et que le pilote de la BMW a roule dessus sans le voir. Damned!!!!!!!

Arrivee a IQUIQUE, chez les bikers locaux rencontres la veille a la frontiere. Nuit chez FRANCISCO, ou les motos sont garees dans la cuisine, la salle a manger et le hall !!!!!!!!!!!!



VENDREDI 25/01/08



Encore une nuit courte mais pleine de souvenirs a raconter.

Nous rentrons de plein pieds dans le desert de l ATACAMA, sous la chaleur torride, les lignes droites sans fins, le vent omnipresent de face soulevant des colonnes de sable et les camions roulant a tombeau ouvert.

Par contre ceux qui nous croisent, manifestent leur sympathie a grands coups de klaxons appels de phare et signes de la main.

Arret obligatoire a 11h00, trop chaud pour rouler. C est que nos mamies chauffent deja assez comme ca!!! Donc sieste obligatoires pour les noctambules affales dans les paniers, un oeil sur la televisión du kiosque ou notre president fait la une. No comment.

Depart vers 16h00, ou pendant 3h00, cette fois ci, c est la peau de nos fessiers qui trinque suite a la chaleur.

Campement dans le desert sous les rafales de vents mais sous une voute celeste des plus belles.





SAMEDI 26/01/08



La surprise du reveil: le froid.

La deuxieme, la station service prevue a 10 kms n est pas la. Elle apparait a 80 kms. On peut apprecier la precision des informations des autochtones.

Rencontre insolite, de cyclistes professionnels bresiliens qui relient l Ocean Atlantique a l Ocean Pacifique. Aussi etonnes que nous, leur staff technique nous filme sur la route. Il ne serait pas etonnant de se retrouver sur une chaine televisee bresilienne.

Et toujours ces lignes droites, ce vent, ces camions et ces paysages aux couleurs merveilleuses.

Arrivee a ANTOFAGASTA pour revisions des machines et vidange moteur.

Bains furtifs dans le Pacifique, les meduses guettent.

Coup au coeur, la camera a disparu.

Mais cette fois ci, moindre mal, elle reapparait sous la veste de RORO.


OUF!!!!!!!


Et n oubliez pas, venez nous visiter sur:

http://www.lemondeautourdelamoto.com

http://www.myspace.com/22vlalestroismotardsmousquetaires

http:www.Americabmwlatina.com

hasta la vista

Los tres Mousqueteros

vendredi 25 janvier 2008

Citer Le Site

www.lemondeautourdelamoto.com


Merci Christophe

Quand il veut l'écureuil




Mettre ses noisettes dans notre side, on lui fredonnera pour sa peine du "Emilie jolie"

Quel est le producteur, le magnat, le mécène
Qui me fera faire, mon premier pas sur scène
Moi j'attends mon heure, mêm'si pour l'instant
Je n'ai vu que le lion de la Metro-Goldwyn-Mayer

jeudi 24 janvier 2008

So long cowboy



L’acteur australien Heath Ledger – héros, avec Jake Gyllenhaal, du film d’Ang Lee Brokeback Mountain – a été retrouvé mort le 22 janvier à son domicile de New York. Une première autopsie n’a pas pu déterminer les causes du décès. Heath Ledger avait 28 ans. On pourra le voir sur les écrans l’été prochain – il avait repris le rôle du Joker dans le prochain Batman.

Lonesome cowboy, lonesome cowboy, you're a long long way from home
Lonesome cowboy, lonesome cowboy, you've a long long way to roam

I'm a poor lonesome cowboy
I'm a long long way from home
And this poor lonesome cowboy
Has got a long long way to roam
Over mountains over prairies
From dawn till day is done
My horse and me keep riding
Into the setting sun

Lonesome cowboy, lonesome cowboy, you're a long long way from home
Lonesome cowboy, lonesome cowboy, you've a long long way to roam

There are guys who just figure
Have a problem with a gun
And a finger on a trigger
Can be dangerous, hurt someone
But problems solve much better
By keeping calm and true
My horse and me keep riding
I ain't nobody's fool

Lonesome cowboy, lonesome cowboy, you're a long long way from home
Lonesome cowboy, lonesome cowboy, you've a long long way to roam

I'm a poor lonesome cowboy
But it doesn't bother me
'Cause this poor lonesome cowboy
Prefers a horse for company
Got nothing against women
But I wave them all goodbye
My horse and me keep riding
We don't like being tied

Lonesome cowboy, lonesome cowboy, you're a long long way from home
Lonesome cowboy, lonesome cowboy, you've a long long way to roam
To roam

Spécial dédicace au mousquetaire Ara(RoRo)mis




Quand tu veux les sponsors "Portable"



Henri d’Aramitz ou Aramis est un abbé laïc qui a inspiré le personnage fictif d'Aramis dans le roman d'Alexandre Dumas, les Trois Mousquetaires.

Biographie
Comme Porthos, Aramis appartenait à une famille protestante du Béarn. À la différence des autres mousquetaires béarnais, il était d’origine militaire noble. Son grand-père, le capitaine huguenot Pierre d’Aramitz joua un rôle fort actif dans les guerres de religion qui sévirent dans le Béarn et la Soule à l’époque de Jeanne d'Albret. Son père, Charles d’Aramitz, était, au début du XVIIe siècle, maréchal des logis à la Compagnie des Mousquetaires. Une des sœurs de Charles d’Aramitz épousa M. de Tréville. C’est donc tout naturellement que ce dernier reçut en 1640 son neveu par alliance dans sa compagnie, en même temps qu'Athos et Porthos, et au moment où d'Artagnan arrivait à Paris. On ne sait combien de temps Henri d’Aramitz resta au service, mais on connaît la date de son mariage : le 16 février 1654 ; le nom de sa femme : Jeanne de Béarn-Bonasse. On sait aussi qu’il eut deux fils (Armand et Clément) et deux filles.

Personnage de Roman
L’Aramis d'Alexandre Dumas ne doit, semble-t-il, à celui de l’Histoire (Henri d’Aramitz, dont on ignore les dates de naissance et de mort, Aramits étant un village béarnais), que son nom et l’idée d’une vocation ecclésiastique.
Une lecture trop rapide des trois romans laisse croire à bon nombre de gens qu'Aramis est extrêmement religieux (erreur accentuée par la plupart des adaptations grand public des oeuvres de Dumas). En réalité, Aramis ne manque jamais la moindre occasion de jeter le code religieux aux orties : il commande un festin de roi, alors qu'il prépare sa thèse, il « donne un coup de pied à un homme et salue une femme » (dans Vingt Ans Après), il traîne dans toutes les intrigues en tout genre (femmes, politique, pouvoir, armée), il n'hésite jamais à tuer, il abuse même ouvertement de ses privilèges d'ecclésiaste (par exemple, dans Le Vicomte De Bragelonne, il fait un discours incendiaire incitant la foule à lapider un noble qui s'est moqué de lui pendant la messe) et se moque de ses devoirs religieux (plus tard, quand il a combattu ce même noble en duel, d'Artagnan lui demande s'il l'a tué - ce à quoi Aramis lui répond cyniquement : « Je ne sais pas. De toute façon, je lui avais, au préalable, donné l'absolution in articulo mortis »). Tout au long des trois romans, il devient clair qu'Aramis est un visionnaire qui a compris l'importance du pouvoir religieux. Son ascension dans les rangs de l'église ne sert, en réalité, qu'à lui offrir un pouvoir supérieur à celui du roi : son rôle-clef dans le complot de l'homme au masque de fer (dans Le Vicomte De Bragelonne) le prouve ... une fois de plus (« À vous la couronne, à moi la tiare. »). Les dernières lignes du troisième roman servent, encore une fois, à montrer le véritable visage d'Aramis : « Athos, Porthos, au revoir. Aramis, à jamais, adieu !», «Des quatre vaillants hommes dont nous avons raconté l'histoire, il ne restait plus qu'un seul corps : dieu avait repris les âmes.». Encore une fois, ceci prouve bien que, de par ses actions et sa véritable nature, d'Artagnan ne reverra jamais son ami au paradis : il a perdu son âme et ses portes lui seront à jamais fermées.
Le véritable Aramis était abbé laïc. Le personnage de Dumas (abbé d'Herblay) tout à la fois ambitionne une carrière dans l'Église et est le plus séducteur des mousquetaires. Dans Le Vicomte de Bragelonne, il devient évêque de Vannes, puis général des Jésuites.


Buenos dias a todos,



Decidement faire le yoyo a ete notre lot quotidien.

Normalement ca devrait se calmer car nous rentrons au CHILI dans quelques heures et resterons a des altitudes dont nos poumons sont habitues.



SAMEDI 19/01/08



Avant d attaquer la route, un petit receuillement s impose dans la cathedrale de CUZCO, dont les autels sont recouvert d or et d argent.

Autant y aller de bonne heure, car l entree est gratuite.

Sous escorte policiere et pluvieuse nous quittons cette charmante ville, sous les feux de la television locale.

Sous le regard bienveillant du CHE, nous echangeons des insignes de police a SAN PABLO.

La route est belle et les maisons sont pratiquement toutes decorees de la tete du roi Inca PACHACUTE.(le transformateur des mondes)

Petit arret a SICUANI afin d envoyer des nouvelles dans un cyber cafe.

Direction SANTA ROSA, ou a 4000 metres d altitude nous avons pris un bain improvise dans une source d eau chaude avant de franchir un col a 4312 m sous une rincee glacee. 249 kms





DIMANCHE 20/01/08



Matinee de roulage sur route en mauvais etat entre AYAVIRI et JULIACA.

La pluie fine est de la partie tout le long, heureusement qu il ne fait pas trop froid : l avantage c est que les moteurs ne souffrent pas dans ces conditions.

Animation assuree a JULIACA, jour de marche, lors du repas a base de fromage « PARIA » (Sale, A base de lait de vache), pris sur la selle des machines.

Arrivee a PUNO, sur les berges du lac TITICACA, le jour de la fete de la vierge CANDELARIA. La ville est en effervesence, la musique omnipresente et forte, les defiles et bandas se succedent pendant 4 heures a travers la ville.

L occasion nous est donnee d admirer les costumes traditionnels.

Malgre le violent orage qui eclate, la ferveur populaire n est pas entame.

Revisions des machines :niveaux d huile des moteurs, boite et pont.

Verifications des jeux aux soupapes, roulements des roues, resserage de divers boulons, a part ca RAS.





LUNDI 21/01/08



Nous longeons le lac sur une route sinueuse et au revetement laissant a desirer, le soleil est de la partie. Petit rappel a l ordre, un minibus est dans le fosse, heureusement ce n est que des degats materiels.

Desirant nous purifier, le bain salvateur dans le lac sacre ( eau a 15 degres) est une obligation pour la bonne marche du projet.

Le poisson frit nomme « TRUCHE » deguste a POMATA sur la place du village a fait le regal du repas du midi sous les yeux d un car de touristes americains (du Nord).a A partir du lac et en direction de la cote pacifique, nous pensions trouver une route au profil plat ou descendant et a notre grand etonnement, nous n avons pas arrete de monter pour nous retrouver a PROVIDENCIA ou nous avons camper dans un village fantome.

Le coucher de soleil sur l Altiplano, ca c est quelque chose d unique.

Nuit sous les etoiles avec la protection de l eglise SAN ANTONIO, seule batisse restee debout.



MARDI 22/01/08



Reveil sous la glace et sous le regard de deux peruviens, etonnes de nous voir.

La veste moto les interesse mais s en separer maintenant n est pas de bons aloi, vu les temperatures rencontrees.

Nous montons encore et arrivons sur un plateau qui selon les dires des habitants du coin, s eleve entre 4600 et 5000 metres.Le soleil est present, par contre la neige sur les bas cotes aussi. Les paysages sont grandioses et magnifiques les temperatures sont hivernales. Etonnament, la vegetation laisse tout a coup la place a la roche nue.

Dernier passage de col a 4530 metres avant de plonger vers MOQUEGUA.

Ca fait du bien de se degourdir les roues dans ces descentes longues de dizaines de kilometres.

De glaciales, les temperatures sont devenues caniculaires. De 4000 et quelques metres nous arrivons pratiquement au niveau de la mer en quelques heures.

Nous arrivons enfin a TACNA, ville frontaliere, d ou nous passerons au CHILI demain.



A bientôt, sous l ombre des cactus.



Et n oubliez pas, venez nous visiter sur:



http://www.lemondeautourdelamoto.com



http://www.myspace.com/22vlalestroismotardsmousquetaires



http:www.Americabmwlatina.com



hasta la vista



Los tres mousqueteros

Message amical d'amis hollandais avec photo Che sur les ramblas de Barcelone


Bonjour tres mousqueteros,

Voici Barcelone le 11 janvier 2008...........autres traces de Che!
Fabuleuses, vos photos de Machu Picchu!
Bonne route!

Amitiés de la Hollande,
Tineke



Titre: Sur les chemins des Andes
Artiste: Marie Laforêt
Titre original: El cóndor pasa
Paroles: *
Musique: Daniel Alomía Robles
Annee: 1966
Reprise par Anna St-Clair

« El cóndor pasa est une œuvre théâtrale musicale classée traditionnellement comme zarzuela à laquelle appartient la célèbre mélodie du même nom. La musique a été composée par le compositeur péruvien Daniel Alomía Robles et les paroles par Julio de La Paz (Julio Baudouin). Au Pérou elle a été déclarée comme appartenant au Patrimoine Culturel de la Nation en 1993.
C'est sans aucun doute la chanson péruvienne la plus célèbre au monde, grâce à une reprise, avec des paroles entièrement différentes mais sur la même mélodie, par Simon et Garfunkel en 1970. »

Sur les chemins des Andes, il s’en va
Chantant, dans le soir, ses douleurs et ses joies
Et l’aigle noir qui vole dans le ciel
S’arrête un instant ébloui de soleil
La terre qui s’endort en bas
Répond en fermant les bras
Lui renvoie l’écho de sa voix
Sans comprendre pourquoi
Elle s’éteint au loin, au loin
Mon bel oiseau, je t’en prie, apprends-moi
La joie d’accrocher le ciel à mes doigts
Mais l’aigle, jamais, ne lui répondit
Son cri se perdit au sommeil de la nuit

La la ah…

Sur les chemins des Andes, il repartit
La nuit entendit ses chansons et ses cris

La la ah…




Sur les chemins des andes il s'en va dans le soir ses doumeurs et ses joies
Et l'aigle noir qui vole dans le ciel s'arrete un instant ébloui de soleil

La te-rre qui s'endort en bas, en refe-rmant les bras
lui renvoie lécho de sa voix, sans compren-dre porquoi, elle s'éteint au loin au loin

Mon bel oiseau je t'en pris apprends moi la joie d'accrocher le ciel à mes doigts
Mais l'aigle jamais ne lui répondit son cri se perdit au sommet de la nuit

La te-rre qui s'endort en bas, en refe-rmant les bras
lui renvoie lécho de sa voix, sans compren-dre porquoi, elle s'éteint au loin au loin

Sur les chemins des andes il s'en va dans le soir ses doumeurs et ses joies
Et l'aigle noir qui vole dans le ciel s'arrete un instant ébloui de soleil

I'd rather be a sparrow than a snail, yes I would, if i could i surely would
I'd rather be a hammer than a nail, yes a would if i could i surely would





C'est pas l'Pérou Bourvil
1962
Duo avec Pierrette Bruno


P.Bruno : Si j'vous disais j'l'aurais pas cru
Bourvil : Quoi donc ?
P.Bruno : Qu'un jour je serais si émue
Bourvil : Je vous répondrais moi non plus
P.Bruno : Si j'vous disais que j'ai envie
Bourvil : Quoi donc ?
P.Bruno : De vous raconter toute ma vie
Bourvil : Je vous répondrais moi aussi
P.Bruno : Ah bon ?
Bourvil : Ça m'encourage alors voilà:

Bourvil : J'ai 38 ans et 28 dents, je suis costaud et résistant
Et si j'ai l'nez un peu d'travers, j'ai aussi 2 jolis yeux clairs
C'est pas beaucoup, c'est pas l'Pérou
Mais c'est à vous

P.Bruno : Moi je pèse 45 kilos, je n'fais qu'un mètre cinquante de haut
Mais lorsque je suis toute nue, on croit que je fais beaucoup plus
C'est pas beaucoup, c'est pas l'Pérou
Mais c'est à vous

P.Bruno : Si j'vous disais que dans la vie
Bourvil : Quoi donc ?
P.Bruno : L'argent me cause bien du soucis
Bourvil : Je vous répondrais moi aussi
P.Bruno : Aaaah !
Bourvil : Si j'vous disais j'n'ai jamais pu
P.Bruno : Quoi donc ?
Bourvil : M'offrir un peu de superflu
P.Bruno : Je vous répondrais mon non plus
Bourvil : Ça m'encourage alors voilà:

Bourvil : Je gagne 900 F par mois, plus les primes ça fait 903
Mais avec toutes les retenues, ça fait 802 tout au plus
C'est pas beaucoup, c'est pas l'Pérou
Mais c'est à vous

P.Bruno : Moi j'ai pas d'dot et pas d'parents, vous n'aurez pas de belle-maman
Mais j'ai un très joli bijou qui en ce moment est au clou
C'est pas beaucoup, c'est pas l'Pérou
Mais c'est à vous

Bourvil : Merci beaucoup

P.Bruno : Si j'vous disais que je n'veux plus
Bourvil : Quoi donc ?
P.Bruno : Rester toute seule la nuit venue
Bourvil : Je vous répondrais mon non plus
P.Bruno : Si j'vous disais que j'ai envie
Bourvil : Quoi donc ?
P.Bruno : De faire un tour à la mairie
Bourvil : Je vous répondrais moi aussi
P.Bruno : Ça m'encourage alors voilà:

Bourvil : J'ai mis de l'amour de côté depuis déjà pas mal d'années
Si ça peut faire votre bonheur je vous le donne de tout mon cœur

Ensemble : Ça c'est beaucoup mieux qu l'Pérou et c'est à nous
Ça c'est beaucoup mieux qu l'Pérou et c'est à nous






Tu ne saurais parler la langue des oiseaux
la langue du vent la langue de la mer
Il te manque
n'est-ce pas
l'esprit de la langue.
Ce que dit la vague l'air le merle
n'admet pas de discussion
et toi
tu tords et retords
les mots

Ulalume Gonzalez de Leon